Enquête dans l'abattoir des Ponts-de-Martel

Ces images, tournées en novembre 2018, proviennent de l'abattoir des Ponts-de-Martel, dans le canton de Neuchâtel.

C’est désormais la quatrième enquête en abattoir suisse publiée par l’association et, une fois de plus, on constate les mêmes horreurs : animaux qui se débattent de toutes leurs forces pour ne pas être tués, abattus les uns devant les autres et souvent même, en violation de la législation sur l’abattage, avec des étourdissements ratés et des animaux qui sont probablement égorgés encore conscients.

Quand finirons-nous par réaliser qu’il n’existe pas de meurtre éthique pour des individus qui ne veulent pas mourir ?

Malgré tout, le canton de Neuchâtel et la Confédération ont subventionné la rénovation de ce lieu de mort pour un montant de plus d'un million de francs. Nos impôts financent donc directement ces horreurs.

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Derrière les murs, des animaux qui souffrent...

Cette vache adresse un dernier regard à l’employé qui va l’abattre.


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Peu importe l'espèce, personne n’échappe à l’abattoir.

Cette truie sera électrocutée durant de longues secondes afin de perdre conscience.


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Des animaux sont égorgés alors qu’ils sont probablement encore conscients.


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Désindividualisés et tués à la chaîne, ici, les animaux ne sont que des produits.

Chacun de ces animaux était un individu qui tenait à sa vie.

Pourquoi cela est-il possible ?

Entre violence légale et violence illégale, doit-on vraiment faire une différence ? Frapper un animal est illégal mais le tuer ne pose pas de problème aux yeux de la loi. S'il glisse sur le sol de l’abattoir, c’est illégal. Mais si on lui tranche la gorge, la législation ne trouve rien à redire.

Est-ce que ça n’est pas l’ensemble de ces pratiques qui sont choquantes ? En effet, nous tuons des animaux contre leur gré et cela ne peut se faire que de manière violente suite à différents actes de résistance de leur part. Mais face à des cages de contention, des pinces et des aiguillons électriques, des barreaux de métal et des pistolets à tige perforante, comment les animaux pourraient-ils s'en sortir ? Il est profondément hypocrite de prétendre que l’on peut tuer « humainement » des animaux qui résistent face à la mort.

Les abattoirs forment une institution violente et, par définition, meurtrière. Ils sont l’expression de la loi du plus fort que notre société prétend avoir dépassée.

Les animaux ont besoin de notre aide. Fermons les abattoirs !

Dans nos sociétés, notre rapport aux animaux est fondé sur le spécisme. Par analogie avec le racisme et le sexisme, le spécisme désigne l'idéologie qui considère que la vie et les intérêts des animaux peuvent être méprisés uniquement parce qu'ils sont d'une autre espèce.

Comment expliquer que l'on accepte ces mises à mort, si ce n'est parce que l'on considère les animaux comme de simples objets dont on peut disposer comme bon nous semble ?

Pourtant, la science a désormais prouvé que, loin d'être des objets, les animaux font l'expérience d'une vie subjective complexe, sont dotés de préférences, de désirs et d'une personnalité propre.

Le spécisme est indéfendable car les humains ne sont pas les seuls à ressentir des émotions : nous devons donc respecter la vie et les intérêts des autres êtres sensibles qui partagent cette planète avec nous.

Un cas isolé ? Réponse avec nos autres enquêtes

Nos impôts subventionnent la maltraitance animale

Pétition à l’attention du Grand Conseil et du Conseil d’État de Neuchâtel

Mesdames, Messieurs les député-e-s,

L’association PEA - Pour l’Égalité Animale a publié une vidéo de l’abattoir des Ponts-de-Martel sur le site abattoirs-suisses.ch dans laquelle on peut voir que l’abattage des animaux se fait dans des conditions épouvantables, et même régulièrement en violation de la législation suisse sur la protection des animaux.

Pour ces raisons, l’association a déposé une dénonciation pénale auprès du Ministère public, ainsi qu’une copie de cette dernière auprès du Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV).

Lors de sa rénovation en 2013, l’État de Neuchâtel avait accordé un crédit d’engagement de CHF 694’000.- à l’abattoir régional des Ponts-de-Martel et la Confédération avait également contribué pour un montant similaire (voir page 21 de ce rapport). Nous pouvons donc dire que des fonds publics subventionnent la maltraitance animale qui a lieu au sein de cet abattoir.

Dès lors, nous demandons à votre autorité de bien vouloir vous prononcer sur les questions suivantes :

  • Comment votre autorité se positionne-t-elle concernant le fait que l’État de Neuchâtel et nos impôts subventionnent une entreprise qui ne respecte pas la loi sur la protection des animaux et qui maltraite ces derniers ?
  • Comment expliquer que les services vétérinaires aient pu laisser cette situation se produire, eux qui sont censés veiller au respect de la législation sur la protection des animaux ?
  • Comment entendez-vous réagir pour que cessent ces souffrances ?

Étant donné qu’il est inacceptable que des fonds publics servent à perpétuer un système injuste qui consiste à exploiter et mettre à mort des individus sensibles, nous vous demandons de refuser à l’avenir toute subvention en faveur d’une entreprise dont le but est d’exploiter ou de tuer des animaux.

En vous remerciant par avance pour vos réponses, nous vous adressons, Mesdames, Messieurs, nos respectueuses salutations.

La pétition a été remise au vétérinaire cantonal le 11 juin 2019.

Merci aux plus de 4'200 personnes qui ont demandé la fermeture de cet abattoir, et qui ont permis de médiatiser largement ces horreurs.

Ensemble pour les animaux

L’association PEA - Pour l’Égalité Animale a pour objectif la fin du spécisme et l’avènement d’une société égalitaire pour tous les animaux. Il est urgent de mettre un terme à l’exploitation injustifiable dont sont victimes les animaux, et de respecter la vie de tous les êtres sensibles, qu’ils soient humains ou pas.

Réalisé par des bénévoles, notre travail est rendu possible grâce à la générosité des sympathisant-e-s.

Association PEA - Pour l'Égalité Animale
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Photo: 123RF/backyardphotography

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